Professeur à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, directeur de l’Institut d’Histoire de la Révolution Française (UMS 622-CNRS).
Il a travaillé sur les formes de violence des élites sous l’Ancien régime et plus particulièrement sur le duel dans la noblesse (Croiser le fer. Culture et violence de l’épée dans la France du XVIe au XVIIIe siècle, Seyssel, Champ-Vallon, 2002, réed. 2007).
Il travaille sur l’hsitoire des pratiques et des idées politiques de la noblesse au XVIIIe siècle jusqu’à la Révolution (Antonelle, aristocrate et révolutionnaire, 1747-1817, Paris, Le Félin, 1997).
Il a par ailleurs écrit un essai sur la figure du traître en politique et sur le concept de centre, qu’il perçoit entre 1790 et 1815 et plus particulièrement sous le Directoire (La République des girouettes, une anomalie politique la France de l’extrême centre, 1789-1815 et au-delà, Seyssel Champ Vallon, 2005).
Récemment, il a ouvert un chantier sur la notion de République atlantique, qui a donné lieu à la publication d’un premier colloque : Républiques-soeurs, Le directoire devant la république atlantique, Rennes, PUR, 2010 (P. Serna dir.).
En plus de ce chantier, il travaille désormais sur l’animal en politique, sur la place de l’animal dans l’économie politique de la Révolution et s’intéresse aux controverses socio-politico-scientifiques permettant de repenser de façon nouvelle la place de l’animal dans le monde des citoyens. L’animal, un républicain comme un autre ?